Violon – Aix-en-Provence

À propos du concert

Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie n° 40
Piotr Ilitch Tchaïkovski, Concerto pour violon

En 1788, Mozart renoue avec la symphonie. Au sein d’une ultime trilogie, la Symphonie n° 40 tranche par son climat tourmenté. La tonalité de sol mineur se fait l’écho des épreuves personnelles endurées par le compositeur. Un mouvement fiévreux conduit le si célèbre Molto allegro initial ; une chaude accalmie s’installe dans l’Andante, avant l’irruption d’un menuet au port altier. C’est enfin une course haletante qui semble aboutir dans le néant. Par bien des aspects, la 40e de Mozart annonce l’âge romantique.
Le Concerto pour violon de Tchaïkovski s’est imposé depuis sa création comme l’une des pièces maîtresses du genre. Composé en quelques jours et créé en 1881 au terme d’une période d’intense dépression, il n’exprime pourtant pas ces tourments personnels mais brille par sa luminosité et sa veine mélodique. La superbe Canzonetta est encadrée par un ample premier mouvement et un finale débridé, exigeant de l’interprète une virtuosité sans faille.