Rusalka

Direction musicale, Benjamin Pionnier
Mise en scène Costumes & Scénographie, Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil

Opéra Grand Avignon / Avignon
vendredi 13 octobre 2023 20:00
dimanche 15 octobre 2023 14:30

Durée : 3h

Tarif :

POUR ACHETER SES PLACES DE SPECTACLES/CONCERTS A l’UNITE

• en ligne sur  operagrandavignon.fr

• par téléphone au 04 90 14 26 40

• au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 10h à 17h sans interruption

Opéra Grand Avignon / Avignon
vendredi 13 octobre 2023 20:00
dimanche 15 octobre 2023 14:30

Durée : 3h

Tarif :

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• en ligne sur  operagrandavignon.fr

• par téléphone au 04 90 14 26 40

• au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 10h à 17h sans interruption

Partenaires

Distribution

Conte lyrique en trois actes.
Livret de Jaroslav Kvapil d’après Friedrich de la Motte-Fouqué et Hans Christian Andersen.
Créé le 31 mars 1901 au Théâtre national de Prague. Chanté en tchèque et surtitré en français. Éditions Bärenreiter.

Collaboration à la scénographie, Christophe Pitoiset
Lumières, Rick Martin
Vidéo, Pascal Boudet et Timothée Buisson
Graphisme, Julien Roques
Collaboration artistique, Lodie Kardouss
Dramaturgie, Luc Bourrousse
Études musicales, Ruta Lenciauskaite

Le Prince, Misha Didyk
La Princesse étrangère, Irina Stopina
Rusalka, Ani Yorentz Sargsyan
L’Esprit du lac, Wojtek Smilek
Ježibaba, Cornelia Oncioiu
Le garçon de cuisine, Clémence Poussin
Première nymphe, Mathilde Lemaire
Deuxième nymphe, Marie Kalinine
Troisième nymphe, Marie Karall
Le garde forestier / La voix d’un chasseur, Fabrice Alibert
Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon

À propos de cet opéra

Drôle de métaphore que la sirène pour symboliser la terrible menace qui fut de tout temps associée à la féminité et à son irrésistible pouvoir de séduction, capable à lui seul de mener les hommes à leur perte… Dans la mythologie européenne, de La Petite sirène d’Andersen à la Rusalka de Dvořák, le marché proposé est simple : une telle créature ne sera digne d’être aimée qu’à condition qu’elle s’ampute de son arme la plus redoutable…sa voix. Ce qui se dessine en creux dans ce récit, c’est bien l’effroyable injonction exercée sur le corps et sur l’être social des femmes, et ce dès leur plus jeune âge. A-t-elle perdu de son actualité ?
Telle est la question que la mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil nous pose, en déplaçant la tragédie de la jeune ondine dans un bassin de nage plus contemporain, celui des piscines olympiques. Mais loin de retrancher ni l’onirisme ni l’imaginaire du conte fantastique de Dvořák, ils réinventent un univers sur le fil de crête entre réalisme et symbolisme, infusant de merveilleux les images les plus familières, maintenant ainsi toute l’ambiguïté de cette fable intemporelle et suggestive.
Une expérience théâtrale et visuelle puissante, qui souligne la pertinence renouvelée des enseignements des contes de fées, et qui nous encourage à réévaluer à l’aune de cette nouvelle sensibilité, la permanence des tropes et des mythes fondateurs dans tous les aspects de notre quotidien.

Nouvelle production à l’initiative de la Région SUD.
En coproduction avec ARSUD régie culturelle régionale, Opéra de Marseille, Opéra de Nice et Opéra de Toulon Provence-Méditerranée.
En partenariat avec le collectif Le LAB.