Luisa Miller

Direction musicale, Franck Chastrusse Colombier
Mise en scène, Frédéric Roels

Opéra Grand Avignon / Avignon
vendredi 17 mai 2024 20:00
dimanche 19 mai 2024 14:30

Durée : 2h30

Tarif :

POUR ACHETER SES PLACES DE SPECTACLES/CONCERTS A l’UNITÉ

• en ligne sur  operagrandavignon.fr

• par téléphone au 04 90 14 26 40

• au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 10h à 17h sans interruption

Opéra Grand Avignon / Avignon
vendredi 17 mai 2024 20:00
dimanche 19 mai 2024 14:30

Durée : 2h30

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• par téléphone au 04 90 14 26 40

• au guichet de l’Opéra, du mardi au samedi de 10h à 17h sans interruption

Partenaires

Distribution

Opéra en trois actes,
livret de Salvatore Cammarano.
Créé le 8 décembre 1849 au Théâtre San Carlo de Naples.
Chanté en italien et surtitré en français. Éditions Casa Ricordi

Scénographie et costumes, Lionel Lesire
Lumières, Laurent Castaingt
Assistante à la mise en scène, Nathalie Gendrot
Études musicales, David Zobel

Luisa, Axelle Fanyo
Miller, Evez Abdulla
Rodolfo, Azer Zada
Wurm, Mischa Scheliomanski
Il Conte Walter, Wojtek Smilek
La Duchessa Federica, Sarah Laulan
Laura, Cécile Lastchenko
Chœur de l’Opéra Grand Avignon

À propos de cet opéra

Drame du malentendu et des contretemps, Luisa Miller est l’un de ces ouvrages sombres, amers, dont la tragédie qui aurait pu sembler évitable, marque durablement les esprits. C’est en effet un terrible gâchis qu’il met en scène : celui d’un jeune couple écrasé par le poids des traditions et de leurs antécédents familiaux, face auxquels la sincérité de leur amour n’a pas les moyens de sortir victorieux. C’est qu’au travers du conflit générationnel, Luisa Miller dépeint également la tragédie de toute une époque, écartelée entre un féodalisme criant d’inactualité, et les rêves de liberté d’une jeunesse animée par les idéaux des Lumières, ceux-là même qui inspirèrent le Schiller de la pièce originale. Toutefois, lorsque Verdi reprend le flambeau soixante-dix ans plus tard, c’est avec une logique implacable qu’il nous dépeint l’échec de cette révolution sacrifiée sur l’autel du conservatisme, l’émancipation ratée des enfants, à jamais prisonniers des choix de leurs parents. Mais pour racheter la cruauté de l’étau qui se resserre autour des personnages, le compositeur de Rigoletto et bientôt de La Traviata nous sert des pages gorgées de lyrisme et de désespoir, animant de la même fièvre les scènes de confrontation et celles de prostration.
Un opéra trop peu connu, dont l’oppressant huis clos se révèle de façon sensationnelle dans la production de Frédéric Roels, sensible comme rarement aux dissonances temporelles qui rythment cet ouvrage plein de grâce, de tristesse, et de regrets.

Nouvelle production
En coproduction avec le Teatro sociale di Como AsLiCo, l’Opéra de Tours, Le Teatr Wielki-Opéra de Poznan et le Slaska Opera Bytom

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